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 Mohamed SaidCelui qu'on surnomme le « Erdogan algérien », analyse, critique et propose

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عدد المساهمات : 198
تاريخ التسجيل : 02/12/2011
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Mohamed SaidCelui qu'on surnomme le « Erdogan algérien », analyse, critique et propose Empty
مُساهمةموضوع: Mohamed SaidCelui qu'on surnomme le « Erdogan algérien », analyse, critique et propose   Mohamed SaidCelui qu'on surnomme le « Erdogan algérien », analyse, critique et propose I_icon_minitimeالثلاثاء يناير 31, 2012 1:28 am



[left]Dans cet entretien, Mohamed
Saïd Oubelaïd se livre à Algérie
News sur les principales questions
d'actualité nationale et
internationale. Celui qu'on
surnomme le « Erdogan
algérien », analyse, critique et
propose. En attente de l'agrément
de son nouveau parti, le PLJ,
l'ancien chargé de la
communication au mouvement
Wafa non agréé, sera présent aux
prochaines législatives, mais dans
certaines wilayas seulement, où
les chances du parti sont intactes.

Algérie News : Le chef de l'Etat va bientôt
convoquer le corps électoral. Etes-vous
prêts pour les prochaines législatives ?

Mohamed Saïd : Il est difficile de dire
que nous serons prêts à 100 % pour les prochaines
législatives, étant donné le laps de
temps très court qui nous sépare de cette
échéance électorale importante. C'est pourquoi,
la décision définitive sera prise après la
tenue du congrès constitutif du PLJ prévu
pour la fin de janvier.
Personnellement, je penche vers une participation
limitée à certaines wilayas où le
PLJ aurait des chances de réaliser un score
honorable.

Qu'en est-il de votre agrément, êtes-vous
confiant quant à son obtention, surtout
après les assurances du Président lors du
dernier Conseil des ministres ?


Le dossier du PLJ est complet et remplit
toutes les conditions prévues, aussi bien par
l'ancienne que par la nouvelle loi organique
relative aux partis politiques. Donc, a priori,
il n'y a pas d'empêchement légal à son agrément.
Ceci est d'autant plus vrai que le chef
de l'Etat lui-même a pris un engagement
solennel en Conseil des ministres de permettre
aux nouvelles formations politiques
de participer aux prochaines législatives.
D'ailleurs, il serait insensé de ne pas procéder
autrement pour dynamiser la vie politique
et permettre aux compétences nationales
et patriotiques, avides de servir leur pays,
de faire leurs preuves sur le terrain dans un
cadre nouveau. Pour l'instant, la loi n'est pas
encore promulguée, mais je suis optimiste
surtout que l'attitude du ministère de
l'Intérieur, depuis près de deux ans, marque
une rupture avec l'ancienne gestion stalinienne
de ce département.
Nous avons constaté que la classe politique,
notamment les partis dits de l'opposition,
observe un silence tout de même
curieux, concernant les sujets d'actualité
nationale et internationale.

Comment justifiez-
vous ce manque d'activité politique ?

Déjà, le silence en soi est une position qui
incite à plusieurs lectures. Mais aussi, peutêtre
que tout a été dit et que rien ne sert de
verser dans la cacophonie ou alors de dire la
chose et son contraire. Je souhaite à cette
occasion qu'en matière de politique étrangère,
les hommes politiques accordent leurs
violons. Pour cela, le ministère des Affaires
étrangères doit s'ouvrir sur les forces politiques
et les responsables de la presse nationale
pour mieux les éclairer sur les dessous
de notre politique étrangère et éviter ainsi
l'incompréhension, source de suspicion. Ce
n'est pas encore fait et cette opacité dans la
gestion des relations internationales n'arrange
pas les choses.

Plusieurs lois, dont celles ayant trait aux
partis politiques, à l'information, au
régime électoral et aux associations ont été
adoptées à la majorité, en dépit des voix
discordantes. Quelle lecture faites-vous de
ces projets.


J'en fait une lecture positive et je considèrepérait à ciel ouvert. Rappelez-vous
les législatives de 1997 où une commission
d'enquête parlementaire a établi pas moins
de 39 types de fraude. Ce rapport n'a jamais
été publié, et le parti mis en cause, qui était
le RND, a gardé la totalité de ses députés.
Ceci dit, la meilleure garantie pour un scrutin
crédible est la présence en nombre suffisant
dans tous les bureaux de vote, de représentants
de partis politiques. Or, à ma
connaissance, aucun parti, fut-il ancien,
n'est capable d'aligner un tel chiffre. Ce qui
fait que l'administration, par la force des
choses, est le seul parti présent dans tous les
bureaux et centres de vote. D'autre part, la
lutte contre la fraude électorale relève de
l'assainissement de la vie politique, en tant
que telle. Elle engage aussi la responsabilité
des partis. Sinon, comment expliquer que
des formations politiques s'opposent à l'interdiction
du nomadisme politique qui est
une forme de détournement de la volonté
des électeurs ? Le chemin est encore long et
la nouvelle loi incite autant à l'optimisme
pour l'avenir qu'à la vigilance dans l'immédiat.
Comment percevez-vous le retrait du MSP
de l'Alliance d'une part et le maintien de
ses ministres au gouvernement ? N'est-ce
pas là une contradiction ?
C'est une question interne à un parti
politique agréé, ce qui m'interdit de m'exprimer
en tant que président du PLJ. Mais,
en tant que citoyen, j'avoue ne pas comprendre
comment passer dans l'opposition au
pouvoir, à trois mois des élections, tout en
faisant l'éloge de ce même pouvoir et en
maintenant ses ministres au gouvernement.
La logique conduit à conclure qu'une telle
position signifie tout simplement l'opposition
aux deux partenaires concurrents : le
FLN et le RND. Dans ce cas, le retrait du
MSP de l'Alliance présidentielle est un nonévénement.
Oui, il arrive que le trompeur se
trompe lui-même.

Lors de sa dernière conférence de presse, le
secrétaire général du RND, Ahmed
Ouyahia, s'en est pris à la Turquie, lui
demandant de ne pas utiliser le sang des
martyrs pour solder ses comptes avec la
France. Quel commentaire faites-vous de
cette déclaration ?[/i]

C'est dommage qu'un homme d'Etat
descende à ce niveau. Car, on n'a pas à
défendre le passé criminel de la France, qui a
commis des actes génocidaires, durant toute
sa présence dans notre pays. Pourtant, au
moment où le Premier ministre turc nous
donne un argument supplémentaire pour
accabler le gouvernement français, notre
devoir est de continuer à défendre notre
mémoire. Cependant, la déclaration de M.
Ouyahia a été faite dans un but purement
électoraliste.

[i]Comment analysez-vous le vent de révolte
qui s'est emparé du monde arabe ? les islamistes
y sont-ils pour quelque chose ?


Ce qui se passe fait partie d'un phénomène
planétaire, car il y a des indignés partout
; mais dans le monde arabe, il appelle
deux remarques particulières : il est la conséquence
directe du verrouillage des espaces
publics et politiques et de l'absence de justice
et de démocratie. Les révolutions en
Tunisie et en Egypte ont été menées par des
couches sociales différentes avec une participation
de la classe moyenne, surtout en
Tunisie. Les islamistes, hésitant au départ,
ont pris le train en marche et ont su, grâce à
leur organisation, profiter de la situation.
Nous avons vécu une situation identique
chez nous lors des événements d'octobre
1988. En Syrie, en Libye et au Yémen, ils se
sont par contre dès le départ impliqués dans
des manifestations. Ce qui explique des difficultés
de solution à la tunisienne ou à
l'égyptienne dans ces pays. La deuxième
remarque a trait au timing et au contexte de
ces événements.
Le Printemps arabe a donc été précédé par
des événements qui ont favorisé cette grogne
généralisée…
En effet, quatre éléments ont précédé le
Printemps arabe :
- les révélations contenues dans les
câbles diplomatiques américains publiés par
WikiLeaks contre des régimes en place, dont
certains alliés inconditionnels des USA
- L'échec de l'Union pour la
Méditerranée, en raison de l'opposition à
l'intégration d'Israël dans cet ensemble.
- L'impasse des négociations israélopalestiniennes.
- Le refus de Damas d'engager sans préalable
des négociations avec Israël et de cesser
de soutenir les mouvements de résistance
palestiniens et libanais, à savoir le Hamas et
le Hezbollah.

Autre fait troublant : la vie démocratique
est inexistante dans les monarchies du Golfe,
qui disposent de ressources pétrolières
importantes, mais ne comptent ni partis
politiques, ni syndicats, ni vie associative.
Comment se fait-il donc que les révoltes
n'aient ébranlé que les régimes républicains
et que le Conseil de coopération du Golfe
(CCG) longtemps réticent à tout élargissement,
ignore ses deux voisins yéménite et
irakien qui sont républicains et décide d'admettre
en son sein, uniquement les deux
monarchies arabes restantes, à savoir la
Jordanie et le Maroc qui est situé à des milliers
de Km ? Ces éléments doivent être pris
en considération, notamment dans le cas de
la Syrie, pour mieux comprendre les tentatives
de récupération, par certaines puissances
occidentales, des aspirations légitimes des
masses arabes au changement, à la démocratie
et à la justice. C'est pourquoi, le traitement
à administrer doit d'abord exclure
toute intervention étrangère, dont l'un des
objectifs inavoués serait d'imposer aux
Arabes la normalisation avec Israël au détriment
de la question palestinienne. Le reste
est l’affaire de ces peuples engagés dans une
voie salutaire irréversible.

Entretien
Arezki Loen réalisée pauni
Bio-express



Mohamed Saïd Oubelaïd, est né le 20 janvier 1947 au village Bouadnane, dans la
wilaya de Tizi Ouzou. Licencié en droit public international et certifié en sciences
politiques de l'université d'Alger en 1971, il a fait un parcours dans la presse nationale
où il a commencé comme correspondant du quotidien régional en langue française
"An-Nasr" de 1965 à 1967. Il a également exercé en tant que journaliste à la télévision
nationale en 1968 et rédacteur en chef de la revue "Echabab", qu'il lança lui-même le
1er novembre 1969. Mohamed Saïd a aussi occupé le poste de directeur général à
l'APS en 1981 et 1982, de même qu'il a été directeur presse-information et porteparole
du ministère des Affaires étrangères de 1982 à 1983. Il a, en outre, été directeur
du Centre algérien d'information et de culture à Beyrouth entre 1974 et 1976 et
ministre conseiller auprès de l'ambassade à Djeddah et représentant de l'Algérie
auprès de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) entre 1986 et 1989. Après
avoir été conférencier à l'Institut diplomatique de Mascate, capitale du Sultanat
d'Oman, entre 1992 et 1998, Mohamed Saïd a été nommé ministre plénipotentiaire au
ministère des Affaires étrangères. A la présidentielle 1999, il a été le chef de la cellule
de communication du candidat Ahmed Taleb-Ibrahimi.
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